Les Daoyin Qi gong s’expriment selon divers exercices corporels coordonnés avec différentes modulations de la respiration.
Les exercices mettent en œuvre les perceptions proprioceptives du schéma corporel. Les dao yin développent la laxité ligamentaire, et donc la mobilité fonctionnelle. La fluidité gestuelle induit une sensation de globale harmonie physique et psychique.
Au final les impressions qui se dégagent dans la pratique des Daoyin qi gong s’établissent sur une prise de conscience objective de son corps, de la maîtrise sensorielle de celui-ci, qui va dans le sens d’un développement des facultés intéroceptives et extéroceptives.
RESPIRATION ET GESTUELLE(S)
Lors du développement d’une gestuelle, qu’elle ait un caractère martial ou thérapeutique, les cycles respiratoires, de même que leurs phases, se distribuent et se modulent en fonction du caractère des éléments et sous-ensembles qui constituent la pratique gestuelle.
Ainsi, par exemple, les « inspirs » préparatoires, à effet d’impulsion vive, de projection continue, ou bien encore d’appui et enfin d’enchaînement, varieront en intensité et en durée. Les « expirs » en découlent, par complémentarité, de « Yin » à « Yang » et comme aurait dit Laozi: » le ceci est le ceci de cela et le cela est le ceci de cela. »
Des exercices spécifiques (notamment en « Qi Gong ») entraînent à la perception typologique « Yin-Yang ». Pour autant, les développements respiratoires devront concomitamment et opportunément associer tous les aspects possibles synergiques, pour tendre vers les équilibres optimum.
Chaque pratiquant adapte ses propres singularités morphologiques et respiratoires aux séquences gestuelles. Autant les moindres blocages, ou raideurs, sont symptomatiques de mauvaise mise en œuvre des énergies, que la fluidité témoigne d’un bien-être certain.
La maîtrise de soi en toute sérénité passe naturellement par le contrôle de la respiration et sa régulation objective.
A cet égard, un point de la plus haute importance : il ne faut jamais bloquer la respiration, le point de basculement d’une phase à une autre est en équilibre, mais jamais figé.
En tout état de cause, lorsque l’un progresse dans la « Voie », le ressenti « respire » avec aisance, la vision se fait « claire », la vibration est harmonieuse car la respiration est mère de grandes vertus.
LES DAOYIN- QI GONG SONT INCONTOURNABLES À LA PRATIQUE DU TIR À L’ARC EN « GONG DAO »