L’APPEAU DES ILLUSIONS

Au travers de la plupart des démarches exotiques, la personne en recherche, vise à trouver un bien-être physique et psychologique, en essayant des voies de ressourcement différentes de celles de sa propre culture. Ce cheminement est censé permettre au cherchant de devenir «une personne qui fonctionne pleinement » et donc trouver son plein accomplissement en tant qu’individu au monde.
Dans le domaine des spiritualités, la personne recherche la révélation d’un univers psychique propre à vivre une sorte “d’état de grâce” qui illuminerait de sa conscience.
Les options souvent se croisent, et la recherche se résume souvent à des conforts d’états psychologiques, qui font que l’on  tend à trouver une harmonie optimale dans sa traversée de la vie au quotidien.
Dans le panel des arts dits “internes” ou “externes” d’Extrême Orient, présentés comme paradigme de l’efficacité, les concepts de “Voie” intiatique, de bien-être physique, de maitrise mentale, de spiritualité ineffable etc. abondent l’originalité des quêtes personnelles.
Corollairement des intérêts pragmatiques afférents à ces quêtes sont apparu sur le marché des “produits” censés répondre à toutes l’apparente diversité des “quêtes” tant implicites qu’explicites. Des promoteurs de spiritualités, aux praticiens des remise en forme, sans oublier les supporters de soi que sont les “coaches” abondent le marché. Le critère majeur d’un retour sur investissement est de faire en sorte de ne pas décevoir l’appétence du profane pour l’exotisme, aussi doit-on anticiper constamment la diversification de  l’offre.

“La Vertu ne va jamais seule, elle attire toujours les imitateurs “
Confucius
Les tendances hédonistes des différents publics se satisfont de “butiner” ici et là sans trop de questionnement ni d’engagement participatif autre que ludique. L’offre s’en tient au “tout prêt” et au “tout compris” propre à séduire les nomades du bien-être.

D’autres courants considèrent que chaque individu possède en lui des capacités d’accomplissement à découvrir. Ils entretiennent un climat d’accompagnement constructif personnalisé. Dans cette perspective bien comprise, le public est moins volatil dans l’effort d’implication.
Trois paramètres essentiels conditionnent un climat de confiance entre “Maître” et “étudiant”.

> En premier lieu, la volonté d’investissement nécessaire de ce dernier dans le temps et dans l’espace.
> L’assurance que le niveau des compétences  du prestataire soit passé par un  type de validation  officiellement reconnu.
> Qu’il n’y ait aucune la rétention d’information, ni d’artifice ésotérico-culturel dans la formation.
Parmi nombre de pratiques, dites de “sagesse”, dans l’ouverture initiatique au “Gong Dao”, point d’ésotérisme fallacieux, de spéculations délirantes, pas plus de commerce de dupe, sous couvert de “Maîtres” au “kilomètre”, ni d’hérédité  à la “Du pong”. En tout état de cause, les “mystères” de la connaissance, demeurent dans l’esprit de celles et ceux qui ne donnent pas ce qu’il faut d’eux même, pour en découvrir la réalité première. Quant aux enseignants….si c’est au pied du mur qu’on voit le maçon….on peut en dire autant de la connaissance de l’Art du tir à l’arc!

“L’homme honorable commence par appliquer ce qu’il veut enseigner, ensuite il enseigne.”
Confucius
Extrait des Entretiens du Maître avec ses disciples

GEDEIX